Batcham
Batcham | |
Administration | |
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Pays | Cameroun |
Région | Ouest |
Département | Bamboutos |
Démographie | |
Population | 83 817 hab.1 (2005) |
Géographie | |
Coordonnées | 5° 32′ nord, 10° 14′ est |
Localisation | |
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Elle a été créée en 1963. Elle comprend trois chefferies supérieures dont deux de premier degré: Bangang et Batcham, et une de deuxième degré, Bamougong. Il y a environ 165 chefferies de troisième degré.
Sommaire
Population
Cette population est à majorité jeune et dynamique dans le secteur agropastoral. La densité est une des plus fortes en Afrique.
Structure administrative de la commune
Outre Batcham proprement dit, la commune comprend les localités suivantes2 :Sur le plan de la santé
La Commune constitue ordinairement un district de santé comprenant 12 aires de santé avec au moins trois formations sanitaires dans chaque aire.Plateau technique
- Infirmiers et aides-soignants
- Techniciens de santé
- Médecins (4)
Sur le Plan de l'éducation
La Commune de Batcham compte en tout :- 6 écoles Maternelles Publiques et Privées ;
- 46 écoles Primaires Publiques ;
- 38 écoles privées
- 7 établissements secondaires ;
- 1 établissement Secondaire d'enseignement Technique ;
- 3 lycées.
- 4 Centres de Formation ;
- 1 SAR\SM ;
- 5 autres centres de Formations féminines et d'insertion.
Sur le plan socio-économique
La population de Batcham vit de l'agriculture, de l'élevage, du petit commerce et du transport. Les terres cultivables sont très réduites, vu la forte densité de la population. Les cultures de rente sont presque réduites à leur plus simple expression. Les cultures maraîchères se pratiquent dans les bas fonds et sur le versant des Monts Bamboutos. Le produit est revendu dans les grandes métropoles et une partie exportée vers quelques pays voisins : le Gabon, la République du Congo, la Guinée équatoriale, etc.Les populations se regroupent en GIC et font l'élevage des porcs et volaille. Il y a 2 grands marchés périodiques dont la construction est une priorité. C'est dans ces marchés qu'il y a des échanges entre les populations de la commune et celles des communes voisines voire des provinces voisines.
Si l'espace cultivable pose un problème sérieux, il y a cependant de vastes étendues pierreuses qui nourrissent quelques débrouillards. Une exploitation moderne et judicieuse de ces pierres ferait de la commune l'une des plus riches du pays. Un groupement comme Bangang exploiterait la pierre transformée sous toutes ses formes : moellons, graviers, sables... Ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres.
Notes et références
Annexes
Bibliographie
- Jacques Champaud, Villes et campagnes du Cameroun de l'Ouest, Office de la recherche scientifique et technique outre-mer, Bondy, 1983, p. 144 , 423, 431 (ISBN 2-7099-0667-8) (texte remanié d'une thèse de Lettres)
- Dictionnaire des villages des Bamboutos [archive], Centre ORSTOM de Yaoundé, juillet 1968, 62 p.
- Jean-Paul Notué, Batcham : Sculptures du Cameroun, nouvelles perspectives anthropologiques (exposition Musée d'Arts africains, océaniens, amérindiens, Centre de la Vieille Charité, Marseille, 13 novembre 1993-31 janvier 1994), Éditions de la Réunion des Musées nationaux, Paris, 1993, 213 p. (ISBN 9782711829743)
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